Un mois loin des réseaux sociaux

Parfois la vie nous dépasse. Une claque dans la face qui ne passe pas; la claque de trop. Quand ça m’est arrivé, j’ai décidé de me couper du monde un moment, et surtout des réseaux sociaux.

En plus de me faire du bien, je ne me suis vraiment pas ennuyé de la game des médias sociaux. On y présente les bons moments de notre vie, comme si tout était toujours fabuleux. Ce n’était pas mon cas, je n’allais pas bien alors rien ne me paraissait plus mensonger que Facebook et Instagram.

Parfois pendant ce mois de pause, je ne savais même pas quoi faire de ma peau. C’est là qu’on se rend compte que notre dépendance à tout ça est pathétique. Un peu de sport par-ci par-là, un peu de lecture. Retrouver un vrai temps de qualité avec mes amis et ma famille sans mon téléphone à porté de la main.

Je n’ai pas vraiment sentie que je manquais quelque chose, je n’avais pas la pression d’avoir des likes sur ma photo ou des commentaires ou de me faire approuver par mes followers.

Je me suis rendu compte qu’au final, même si je suis une personne qui ne s’arrête pas à l’opinion des autres, j’ai besoin de leur approbation de temps en temps. En même temps je suis consciente que c’est une approbation totalement inutile et qui ne veut rien dire, mais avouons le, on aime tous recevoir des likes, des commentaires et des feedbacks sur nos posts!

Durant mon mois d’abstinence de vie sociale virtuelle, j’ai renouvellé avec l’écriture. Écrire pour soi est une chose extraordinaire que tellement peu de gens pratique. C’est super thérapeutique et libérateur. Friendly reminder, qu’une feuille de papier ne vas jamais juger tes paroles ou tes idées.

Je pense qu’un arrêt de temps en temps peut être bénéfique à tous. Pas seulement pour la dépendance qu’est notre téléphone; aussi pour la pause du jugement et de la pression sociale.

J’aurais aimé dire que je suis une fille changée suite à mon mois off. Mais pas vraiment. Je continue à aller sur les médias sociaux tous les jours. Moins, oui. Mais passer une journée sans reste difficile! Maintenant j’écris plus souvent, tout et rien, des dessins comme des mots, des phrases sans queue ni tête mais j’écris.

Avez-vous déjà passé du temps loin des médias sociaux ? Êtes-vous (malheureusement) aussi accro que moi à votre téléphone ?

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